Le problème de motorisés sur le Cycloparc PPJ ne date pas d’hier, mais le nombre sans précédent d’actes de vandalisme sur le sentier fait réagir les élus qui craignent pour la sécurité des utilisateurs.
Les actes récents de vandalisme sur le Cycloparc PPJ ont été la goutte qui a fait déborder le vase pour le Conseil de la MRC de Pontiac qui fera appel à la Sûreté du Québec pour faire respecter la loi avant qu’un accident grave ne se produise.
Des barrières brisées, des conducteurs de véhicules motorisés qui font patiner les pneus pour lancer le gravier en abord du sentier sur la surface de roulement, ou pour creuser des sillons entre les barrières d’accès que doivent emprunter les cyclistes, font partie des méfaits qui ne semblent avoir aucun autre objectif que de nuire aux cyclistes et gruger les budgets d’entretien de la MRC. Toutefois, ces actes de vandalisme risquent d’être beaucoup plus graves qu’une simple perte matérielle.
« Les barrières ouvertes invitent n’importe qui en véhicule moteur de s’aventurer sur la piste, ce qui met la vie des utilisateurs en danger. Quelques accidents évités de justesse nous ont été signalés. Ce n’est que le hasard qui a fait qu’il n’y pas encore eu de blessures graves », explique Gabriel Lance, Directeur adjoint de la MRC de Pontiac.
Le Conseil de la MRC a réagi en mandatant le préfet Raymond Durocher pour travailler avec la Sûreté du Québec à Campbell’s Bay, afin de trouver des pistes de solutions et faire respecter le règlement en vigueur.
« C’est évident que la menace de contravention n’est pas suffisante pour dissuader certains utilisateurs de véhicules motorisés de circuler sur la piste cyclable », avoue M. Durocher qui reconnait le défi de surveiller 92 km de sentier. « On ne peut pas être partout tout le temps, mais on peut être à certains endroits à l’occasion. Le temps est venu de passer aux actes ».
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